Car, tout autant que l'art et la politique, le commerce a toujours fait partie intégrante de Florence. Certains palais portent d'ailleurs des noms de familles anciennes comme Pucci ou Ferragamo… Car Florence sait, entre deux musées, se faire paradis du shopping. Si les plus grandes marques du luxe possèdent toutes ou presque un flagship autour du Palazzo Tornabuoni, la ville, loin de standardiser ses vitrines, conserve un grand nombre de petites échoppes « historiques ». Ainsi, les marchands d'or et de bijoux sont suspendus au dessus de l'Arno, sur le Ponte Vecchio depuis plus de 400 ans. D'autres boutiques, disséminées dans la ville débordent de créativité et talents, ainsi via Palazzuolo, entre show rooms de design, antiquaires et trattoria, l'échoppe où Elena et Simona réalisent des poupées et des jouets sur mesure. Ailleurs, ce sont des artisans d'art qui derrière leurs vitrines sont garants de savoir-faire séculaires en voie de disparition, gage d'une qualité qui fait de la résistance. Il Papiro, Plazza Duomo, perpétue ainsi une tradition toute florentine vieille de six siècles : la marbrure sur papier.

Mais Florence, ce sont avant tout des monuments et des musées qui baignent dans une lumière qui inspire les artistes depuis toujours. Le plus impressionnant est sans aucun doute le Duomo, surnom de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Consacrée en 1436, elle est la quatrième d'Europe en terme de taille. Exubérante et ostentatoire, recouverte d'une marquèterie de marbres blancs, roses et verts, elle surprend et ébloui le visiteur au détour d'une ruelle tout comme elle devait le faire, déjà, au XVème siècle. Pharaonique, son cÅ“ur impose le respect et tranche par sa sobriété et sa majesté avec la surabondance de l'extérieur. Ornée de statues, le Duomo devait accueillir le fameux David de Michel-Ange, star incontestée de la ville. Le jeune berger affrontant Goliath s'étant transformé en jeune homme, l'ornement du lieu saint lui fût refusé et il trôna longtemps devant le Palazzo Vecchio où une copie l'a aujourd'hui remplacée. L'original peut être admirée dans l'incontournable Galleria dell'Accademia toute proche. Autre “must see” florentin, la Galleria del'Uffizi ou Galerie des Offices, ouverte au public depuis 1765 et qui regroupe non seulement la plus belle collection au monde de peintures italiennes mais également des Å“uvres de tous les grands maîtres européens, de Dürer à Goya. Cette richesse fait de la collection de l'Uffizi l'un des patrimoines artistiques les plus anciens et les plus célèbres du monde. Citer tous les musées de la ville paraît difficile mais celui à ne pas oublier, c'est le Palazzo Strozzi. Sous la dynamique direction de James Bradburne, il se positionne en outsider culturel et sait, grâce à une approche différente intéresser tout le monde à l'art, même les enfants. Outre sa remarquable collection d'art moderne, le Palazzo Strozzi propose tout au long de l'année des expositions toutes plus riches et remarquables les unes que les autres. Ainsi, après le Bronzino, ce sont les premières Å“uvres de Picasso, Miro et Dali qui y seront exposées à travers une centaine de pièces de mars à juillet.

Paradoxalement, la culture gastronomique typiquement florentine est assez limitée en comparaison de la cuisine italienne en général. Les saveurs sont toutefois au rendez-vous et les plaisirs d'un plat de pâtes ou d'antipasti font partie de ces petits bonheurs de la table qui restent longtemps gravés dans la mémoire. Si le plaisir d'un restaurant étoilé n'est jamais à bouder, il ne faut pas hésiter à pousser la porte des trattorias et surtout ne pas manquer le presque légendaire Olio & Convivium de la via Santo Spirito. Tout en continuant son activité, l'épicier a transformé sa boutique en restaurant en disposant quelques tables au milieu des roues de Parmesan, des cèpes marinés, des jambons de parme, des crus d'huile d'olive et des bonnes bouteilles : des produits exceptionnels que l'on retrouve sur une carte simple mais oh combien délicieuse, magique et intemporelle, à l'image de cette ville qui se découvre et se redécouvre à chaque visite, envoutante et chargée d'histoire : Florence...

IL éTAIT UNE FOIS UN PALAIS MAJESTUEUX AU BEAU MILIEU D'UNE VILLE EXTRAORDINAIRE PLEINE DE RICHES MUSÉES ET DE BATIMENTS TOUT PLUS BEAUX LES UNS QUE LES AUTRES.

Baignée d'une lumière hors du commun, cette ville au passé prestigieux était habitée par les fantômes joyeux des Médicis, de Léonard de Vinci, de Dante, de Botticelli ou de Michel-Ange. Berceau de Dafné, le tout premier opéra de l'histoire, le palais reçut en ses murs pendant des siècles artistes et grands de ce monde dans des décors d'un raffinement sans bornes, rayonnant de toute sa gloire au cÅ“ur du plus beau quartier de la ville. Las, un beau jour le palais fût vendu et transformé en une banque, imposante et austère. Les moulures, les stucs, les fresques et les plafonds disparurent peu à peu, supplantés par le formalisme, la poussière des registres, les peintures sans couleurs et les faux plafonds industriels. Après cent ans sous la grisaille, lingots, billets, coffre forts et dossiers poussiéreux désertèrent enfin le palais, devenu l'ombre de lui même. Fort heureusement, il n'était qu'endormi d'un très lourd sommeil. Plus qu'un seul baiser, ce sont quatre longues années sous la supervision des Monuments Historiques et Artistiques de la ville qui réveillèrent le palais assoupi. Une restauratio nminutieuse accomplie par les meilleurs artisans des environs lui rendit sa splendeur passée. Les fresques furent remises à jour, les plafonds restaurés et la Vie revint au palais à nouveau peuplé d'artistes et des grands de ce monde.

Ce conte, cette histoire qui finit bien, c'est l'histoire du Palazzo Tornabuoni. Bastion d'une famille florentine entrée dans le clan des Médicis par mariage, le palais fût entre autres, la demeure d'Alexandre de Médicis, plus connu sous le vocal de Léon XI, pape passé à la postérité pour l'exceptionnelle brièveté d'un règne de 27 jours. Banque au XXième siècle, le palais, qui occupe une place centrale dans le carré d'or florentin et la ville historique, a été rénové dans les règles de l'art et décoré par le trè scélébre designer Michele Bonan. Divisé en appartements à la fois très intimes et d'une majesté à couper le souffle, le Palazzo Tornabuoni est aujourd'hui le fer de lance d'un nouveau concept importé des Etats-Unis et adapté au vieux continent : celui d'une Résidence Club Privée. Un club de propriétaires dont la jouissance est accessible via la pleine propriété ou par l'intermédiaire d'un membership offrant la possibilité de séjourner dans l'un ou l'autre des appartements en famille ou entre amis. Une fois toutes les parts vendues, ils seront cent soixante dans le monde entier à partager le privilège de posséder un pied à terre en plein cÅ“ur de cette ville ou l'art de vivre est élevé au rang d'institution. Une institution dont la gestion opérationnelle a été confiée au groupe Four Seasons qui offre aux membres du club un service de palace très personnalisé qui renforcece sentiment de privilège. Car c'est bien de privilèges qu'il s'agit ici : celui de posséder un pied-à-terre digne à la fois d'un musée et d'un magazine de décoration au cÅ“ur de la ville, à quelques pas du Duomo ou de la Plazza della Republica, juste en face du Palazzo Strozzi.

Le privilège d'un service cinq étoiles qui sait exhausser le moindre désir. L'avantage d'un club unique rassemblant des hommeset des femmes du monde entier unis autour d'une même passion pour la culture et cet art de vivre si particulier au cÅ“ur de la Toscane. Il y a aussi la magie du nom Tornabuoni qui, après un demi-millénaire, agit encore aujourd'hui comme un sésame d'une exquise exclusivité et ouvre les portes de collections privées, de domaines viticoles ou de chasses d'ordinaire fermées au commun de mortels. Ici, la médiocrité n'a pas droit de citée et tout concourt à une excellence contagieuse.

Pied-à-terre de rêve dans une ville exceptionnelle, le Palazzo Tornabuoni est un lieu unique, une part de rêve devenu réalité dont on tombe amoureux durablement, dès le premier coup d'Å“il. Et que l'on peuttransmettre à ses enfants...